Expositions du 25 nov. au 30 nov.
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Galerie du Crous
Autour de figures d’adolescents volètent les héros de notre enfance : Mickey, Fantômas, Superman, Maître Yoda… Dans une série de dessins à l’encre de Chine et acrylique au climat inquiétant, hommage au Mariage du Ciel et de l’Enfer de William Blake, Nina Kovacheva propose une réflexion sur la frontière ténue entre le bien et le mal.
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Espace des femmes - Antoinette Fouque
Dans son exposition « The places you called home », qui réunit les séries « Kitchens stories from the Balkans » et « Of Time and Memories », la photographe explore les espaces de vie intimes, la cuisine en particulier, dans ce qu’ils révèlent de nos réalités socio-politiques et culturelles. Parcourant ses propres souvenirs d’enfance, elle interroge la manière dont le lieu où l’on a grandi a le pouvoir de nous façonner.
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Delpire & co
Installation immersive autour du livre He breaks, He cuts, He spills (Janet 45 / Жанет 45, Sofia, 2021). Constitué d’une compilation de photos d’archives de presse représentant Todor Jivkov, dirigeant de la Bulgarie de 1962 à 1989, entouré de chefs d’états de premier rang et de représentants officiels étrangers, accomplissant les gestes traditionnels d’hospitalité bulgare, ponctuée de citations de Boiko Borissov, futur Premier ministre, alors son garde du corps, le livre est une réflexion sur la ritualisation du pouvoir et sur le culte de la personnalité.
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Galerie Vellutini
Stefan Nikolaev
Dans une installation video hypnotique, où se mêlent la simplicité philosophique de la peinture minimaliste et les ruses ironiques de Fluxus, l’artiste esquisse à travers une métaphore de la disparition de l’être humain au sein du tourbillon de la vie et de l’histoire, une réflexion sur la création.
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Librairie Galerie Métamorphoses
Nedko Solakov
Indissociables, nés d’une même inspiration, les dessins et les mots de Nedko Solakov, racontent, tantôt sur un mur entier, tantôt sur un rectangle de papier, des « histoires dans l’espace » : je « lis » des histoires partout. Des histoires qui surgissent dans mon esprit d’un inexplicable « quelque part », ou qui s’attaquent directement à mes yeux dans la vie quotidienne, ou qui me viennent simplement de l’enfance, le meilleur endroit pour les cultiver.
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Mairie du 6e
Theodore Ushev
Sinemoretz, été 2021. Theodore Ushev a fui la folie de la pandémie pour prendre des vacances créatives loin du cinéma et de l’animation.
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Librairie Polonaise
Une sélection d’affiches réalisées par la jeune graphiste et illustratrice Luba Haleva. Diplômée en 2003 de l’Académie nationale des Beaux- Arts de Sofia, elle a notamment réalisé l’affiche du festival pour cette édition consacrée à Sofia.
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Institut culturel bulgare
À travers une trentaine d’œuvres originales, des photographies et des documents rarement exposés et liés aux jeunes années de l’artiste, l’exposition dévoile la formation de Christo comme l’un des artistes novateurs les plus reconnaissables dans l’art des XXe et XXIe siècles avant qu’il ne s’engage, à 21 ans, sur le chemin périlleux de peintre émigré au-delà du rideau de fer.
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Galerie du Crous
Elina Kechicheva
L’œuvre présentée dans cette exposition est tirée d’une série de photographies prises pendant le confinement, aux abords d’une rivière, dans un lieu hors du temps
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Galerie du Crous
Une exploration audiovisuelle de Iona Pelovska sur la manière dont l’œil digital réinterprète le corps humain. Le film vise à exploiter le potentiel poétique des technologies numériques et à proposer un nouveau langage qui met en avant l’horizon numérique.
mer. 24 novembre 2021
19h30
Cinéma Nouvel Odéon
En avant-première de sa sortie en mars 2022, projection de Women Do Cry (2021, 1h47), de Mina Mileva et Vesela Kazakova.
Rencontre avec les réalisatrices animée par Sandrine Treiner, directrice de France Culture et écrivaine.
jeu. 25 novembre 2021
16h00
INaLCO
Une rencontre proposée par leur traductrice, Marie Vrinat-Nikolov, avec les écrivains Théodora Dimova (prix du roman bulgare de l’année pour Les Dévastés, à paraître aux éditions des Syrtes, où ont également été publiés ses autres romans, dont Mères, prix Razvitié 2004) ; et Guéorgui Gospodinov, auteur de plusieurs romans, recueils de nouvelles et de poésie, dont tout récemment Le pays du passé, publié chez Gallimard.
Animée par Louis Watier, docteur en littérature comparée de Paris-Sorbonne.
18h00
Delpire & co
Installation immersive autour du livre de Nikola Mihov, He breaks, He cuts, He spills (Janet 45 / Жанет 45, Sofia, 2021).
18h00
Vernissages des expositions à voir pendant toute la durée du festival
(voir les expositions pp. 18-21), suivi d’un verre avec les artistes à 19h
chez Delpire & Co.
19h00
Beaux-Arts de Paris
Célèbres pour leurs œuvres monumentales, hors-normes et temporaires, on leur doit, entre autres, l’empaquetage du Pont-Neuf à Paris en 1985 et celui du Reichstag à Berlin en 1995. Avec Laure Martin, historienne de l’art et commissaire d’exposition, amie de longue date de Christo et Jeanne-Claude, et Vladimir Yavachev, neveu de Christo, qui a accompagné son oncle dans nombre de ses projets. Tous deux ont dirigé L’Arc de Triomphe, Wrapped, ultime oeuvre de Christo, disparu en mai 2020, soit onze ans après sa femme.
Rencontre animée par Alain Berland, programmateur culturel aux Beaux-Arts de Paris.
20h30
Église Saint-Sulpice
Concert en trois parties
ven. 26 novembre 2021
18h00
Odéon - Théâtre de l’Europe
En réponse à un article de The Economist qui qualifiait la Bulgarie « d’endroit le plus triste au monde », l’écrivain Guéorgui Gospodinov a écrit Physique de la mélancolie (éditions Intervalles, Prix Jan Michalski de littérature 2016), qui a inspiré l’un de ses plus beaux films au cinéaste d’animation Theodore Ushev : Physique de la tristesse (2019). Réalisateur et écrivain, qui partagent nombre de questionnements et possèdent le même goût pour l’exploration formelle, sont invités à faire dialoguer leurs œuvres respectives.
19h00
Maison de la poésie
L’auteure, réalisatrice et productrice Léa Todorov nous amène en Bulgarie au cours d’une performance où se mêlent textes, musique et vidéo. On y retrouve son père, l’intellectuel Tzvetan Todorov, filmé lors d’un ultime voyage, trois ans avant sa mort, en 2017.
19h00
L’Écume des pages
Avec leur traductrice, Marie Vrinat-Nikolov, agrégée de Lettres classiques, professeur des universités en langue et littérature bulgares et en théorie de la traduction littéraire à l’INaLCO, lauréate du prix Étienne Dolet de traduction 2021, et l’écrivaine Rouja Lazarova, auteure d’origine bulgare écrivant en français, dont le dernier roman Le Muscle du Silence (Intervalles, 2016), comme les précédents, explore à l’aune de l’intime la hantise des totalitarismes du XXe siècle et pose la question de la survie, des séquelles ou des déficits de la mémoire.
20h30
Christine Cinéma Club
Février (2020, 2h05), sélectionné au Festival de Cannes 2020, raconte trois âges de la vie d’un homme. Trois saisons aux confins de la Bulgarie rurale orientale. Petar traverse le temps de sa vie humble et ordinaire - le travail, la terre, les brebis, les oiseaux… suivant son chemin et acceptant son destin sans regret. Intimiste et contemplatif, Février est un éloge merveilleux à l’authenticité et au renoncement à la modernité. Proprement sublime. — Laurent Cambon, À voir, à lire.
Précédé de Vaysha l’aveugle (2016, 8 min), de Theodore Ushev, qui animera la rencontre avec Kamen Kalev.
sam. 27 novembre 2021
14h15
Christine Cinéma Club
Nous étions jeunes (1961, 1h50), de Binka Zhelyazkova. De jeunes gens ordinaires organisent un commando de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. Comment protéger son innocence et sa capacité d’aimer dans une situation où chaque instant, chaque geste, chaque regard peut vous perdre ?
Binka Zhelyazkova, première femme réalisatrice en Bulgarie, mélange perfectionnisme et anticonformisme, influences du néo-réalisme italien et de la Nouvelle Vague, en créant une œuvre originale et sans compromis. — Anelia Kasabova, Cultural Opposition.
Précédé de Gloria Victoria (2012, 7 min), de Theodore Ushev, en sa présence.
Séance présentée par Ralitsa Assenova, programmatrice d’un festival de cinéma à Sofia.
15h00
Librairie Polonaise
Kapka Kassabova est l’auteure de plusieurs recueils de poésie, de romans et de récits. Elle est née et a grandi à Sofia jusqu’à ce que sa famille quitte le pays après la chute du Mur, où elle ne reviendra qu’au bout de vingt-cinq années.
16h00
Espace des femmes - Antoinette Fouque
Discussion avec la photographe Eugenia Maximova autour de « The places you called home », où elle explore les espaces de vie intimes dans ce qu’ils révèlent de nos réalités socio-politiques et culturelles.
Rencontre animée par Véronique Yersin, historienne de l’art, commissaire d’exposition et éditrice de Macula.
17h00
Librairie Polonaise
Rencontre avec la poète, romancière et traductrice Aksinia Mihaylova, auteure de six recueils de poésie en bulgare, dont Déboutonner le corps (2011, Prix national de poésie Hristo Fotev et Prix national de littérature Miloch Ziapkov en 2012) et de deux romans en français, tous deux publiés chez Gallimard (Collection Blanche) : Ciel à perdre (Prix Apollinaire 2014) et Le baiser du temps (2019, Prix Max-Jacob 2020).
Rencontre animée par Damien Aubel, critique littéraire pour le magazine Transfuge et écrivain.
17h00
Christine Cinéma Club
Je vois rouge (2018, 1h24) débute comme un carnet de voyage assez léger. Mais son enquête mène peu à peu la réalisatrice vers un territoire très trouble : elle découvre des indices, émet des hypothèses, joue elle-même à l’espionne, jusqu’au moment où elle se voit dépassée par sa propre démarche. — Marcos Uzal, Libération.
Précédé de L’immeuble des braves (2018, 23 min) de Bojina Panayotova, et de Manifeste de sang (2015, 8 min) de Theodore Ushev.
Rencontre animée par Pauline Mallet, critique de cinéma et cheffe
de rédaction à Sorociné.
19h00
Maison de la poésie
Hommage à l’écrivain, théoricien de la littérature et historien des idées Tzvetan Todorov (1939, Sofia - 2017, Paris) par des amis proches : Stoyan Atanassov, professeur de Littérature française à l’Université de Sofia, et le philosophe André Comte-Sponville.
Conçu et animé par Catherine Portevin, chef de la rubrique livres pour Philosophie Magazine.
20h30
Église Saint-Germain-des-Prés
Un concert d’exception avec un musicien d’une virtuosité et d’une intensité remarquables, ardent interprète de la musique slave et en particulier de la musique de son pays d’origine, la Bulgarie, où il a reçu nombre de distinctions. Svetlin Roussev joue sur le violon Amati-Stradivarius 1720 généreusement prêté par AMUNDI.
dim. 28 novembre 2021
14h15
Christine Cinéma Club
The Tied up Balloon (1967, 1h38), de Binka Zhelyazkova.
Précédé de Physique de la tristesse (2019, 26 min), de Theodore Ushev.
Séance présentée par Ralitsa Assenova, programmatrice d’un festival de cinéma à Sofia.
15h00
Librairie Polonaise
Fille de l’écrivain Dimitar Dimov, Théodora Dimova vient naturellement
à la littérature. Après des études de littérature anglaise à l’université, elle se dirige vers le théâtre pour lequel elle écrira une douzaine de pièces. En 2001 paraît son premier roman, Emine, puis Mères (2004) et Adriana (2007), tous deux traduits du bulgare par Marie Vrinat-Nikolov aux éditions des Syrtes. Son dernier roman, Les Dévastés, à paraître, a été élu roman bulgare de l’année 2020.
Rencontre animée par Isabel Contreras, journaliste à Livres Hebdo.
17h00
Librairie Polonaise
Poète, romancier, novelliste, Guéorgui Gospodinov est l’écrivain bulgare contemporain le plus lu dans son pays et le plus traduit. Son premier roman, Un roman naturel (Intervalles, 2015) a profondément renouvelé la prose bulgare et a réconcilié les lecteurs avec le roman dans un espace littéraire dominé par la poésie.
17h00
Christine Cinéma Club
La Saveur des coings (2019, 1h27) raconte l’histoire de Vasil, qui vient de perdre son épouse, Ivanka. Lors des funérailles, il demande l’aide d’un médium bien connu pour entrer en contact avec sa femme. Son fils Pavel tente de le ramener à la raison, mais Vasil insiste.
Précédé de Tower Bawher (2006, 3 min), de Theodore Ushev.
lun. 29 novembre 2021
18h30
Beaux-Arts de Paris
Son style très distinctif, unique, a très tôt fait de Theodore Ushev l’un des artistes et cinéastes d’animation les plus remarquables de sa génération.
19h30
Beaux-Arts de Paris
Pour clore le festival, un regard sur Sofia et la Bulgarie actuelle, sa place au sein de l’Europe, ses inquiétudes, ses espoirs.
SOFIA II / avril 2022
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Galleria Continua
Conçu et interprété par Ina Kancheva et Vassilena Serafimova
Le samedi 2 avril 2022 à 18h30
À la Galleria Continua
46 rue de la Ferté Gaucher
77169 Boissy-le-Châtel (Seine-et-Marne)
Tel. +33 (0)1 64 20 39 50, +33 (0)6 74 95 46 94
Entrée libre sur réservation à publics@galleriacontinua.fr